Chez mes parents, les repas étaient souvent sur le schéma suivant : crudités, viande/poisson/oeufs avec des légumes, fromage sec ou yaourt, fruit. Puis je me suis installée avec le futur M Canelé et le choc a été un peu rude : c'est lui qui était aux fourneaux, le riz alternait avec les pâtes, les gros pots de crème défilaient, les kilos de fromage et de viande aussi... seuls les kilos en trop s'installaient durablement ! Peu à peu, je me suis faite une petite place en cuisine, les portions ont diminué, les pots de crème se sont fait plus petits et les légumes et fruits ont fait leur apparition... Nous sommes ainsi arrivés à une cuisine plus proche de celle que j'avais connue enfant et adolescente, mais avec tout de même quelques changements notables : les féculents, peu fréquents chez mes parents, ont pris une place normale et j'ai appris à utiliser les épices.
A notre arrivée à Bordeaux, j'ai mis entre parenthèses ma vie professionnelle pour une durée encore indéterminée et j'ai profité de ce temps pour m'intéresser davantage à notre alimentation et cuisiner davantage. Nous nous avons fait une petite incursion dans le monde du "bio", découvert la cuisine végétarienne et testé de nouveau produits. Je ne saurais dire quels ont été les éléments déterminants : le temps disponible après quelques années à courir, le budget plus réduit, des lectures, un certain effet de mode, l'arrivée d'un enfant, ...
Aujourd'hui, le budget "alimentation" reste une de nos priorités à l'heure où d'autres se sont beaucoup réduits : il est resté relativement stable malgré le passage progressif au bio grâce à une cuisine différente, à tendance végétarienne et qui exclut le gaspillage. L'évolution se poursuit avec des tentatives pour acheter des produits aussi locaux que possible ; curieusement, cela coûte souvent un peu plus cher, peut-être parce que j'habite une grande ville. Tout cela ne m'empêche pas de craquer de temps en temps pour le dernier ingrédient à la mode sur la blogosphère mais à petite dose et en veillant à ne pas encombrer mes placards d'ingrédients jamais réutilisés.
A notre arrivée à Bordeaux, j'ai mis entre parenthèses ma vie professionnelle pour une durée encore indéterminée et j'ai profité de ce temps pour m'intéresser davantage à notre alimentation et cuisiner davantage. Nous nous avons fait une petite incursion dans le monde du "bio", découvert la cuisine végétarienne et testé de nouveau produits. Je ne saurais dire quels ont été les éléments déterminants : le temps disponible après quelques années à courir, le budget plus réduit, des lectures, un certain effet de mode, l'arrivée d'un enfant, ...
Aujourd'hui, le budget "alimentation" reste une de nos priorités à l'heure où d'autres se sont beaucoup réduits : il est resté relativement stable malgré le passage progressif au bio grâce à une cuisine différente, à tendance végétarienne et qui exclut le gaspillage. L'évolution se poursuit avec des tentatives pour acheter des produits aussi locaux que possible ; curieusement, cela coûte souvent un peu plus cher, peut-être parce que j'habite une grande ville. Tout cela ne m'empêche pas de craquer de temps en temps pour le dernier ingrédient à la mode sur la blogosphère mais à petite dose et en veillant à ne pas encombrer mes placards d'ingrédients jamais réutilisés.
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